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hommage à Bernard de Montréal
15 avril 2016

Questions sur l'éducation

Bernard de Montréal

Glenn 022b

Questions sur l’éducation

 

…….……
Bernard de Montréal :
Dans ce sens que l’âme, l’Ego et la personnalité doivent retourner éventuellement à un rapport totalement intégral, pour que l’individu dans la société soit heureux et par ricochet que la société soit heureuse.

Le problème de l’éducation, le phénomène de l’éducation, le mystère de l’éducation, parce que l’éducation c’est un mystère, tout ce qui touche l’être humain est un mystère. L’être humain est un mystère à lui-même, de sorte que pour faire reconnaître, pour faire connaitre, pour faire comprendre à l’être humain le mystère de lui-même, il faut faire connaitre soi-même le mystère de l’être humain, de sorte que l’éducation est un mystère parce que ceux qui essaient avec de grands efforts sincères, à donner à l’être humain quelque chose, ne peuvent lui donner ce quelque chose puisque eux-mêmes n’ont pas compris le mystère de l’être humain.

L’éducation de l’être humain c’est une initiation mineure et l’être humain est sur un globe quelconque toujours un être en initiation, c’est à dire un être qui doit passer par une phase, par une transition qui l’amène éventuellement à la reconstruction et à l’intégration totale de toutes les parties qui font de lui un être humain, c’est-à-dire l’âme, l’Ego et la personnalité.

Alors parler d’éducation dans un public large ou parler d’éducation dans un programme dont l’envergure à la mesure dont je la vois, est totalement impossible à la fin du 20ème siècle, c’est plutôt un effort pour faire réaliser à l’être humain la grandeur de l’éducation, plutôt que de lui donner un espoir qu’il y aura demain de l’éducation sur la Terre.

Après les cycles, après les changements de l’être humain, après la reconstruction de l’être humain, après la réintégration de l’être humain, après l’ouverture dans l’être humain de l’énergie de l’esprit, il y aura de l’éducation et il y aura sur le globe dans différents pays des êtres pour donner à l’être humain l’éducation, mais ces temps ne sont pas arrivés, de sorte qu’aujourd’hui l’éducation est devenue un problème, est devenue pour beaucoup une fuite, pour beaucoup une grande peine intérieure, malgré tous les efforts sincères de ceux qui travaillent à l’éducation.

Comment voulez-vous éduquer un être humain si vous ne savez pas comment fonctionne l’être humain ?

Comment voulez- vous donner à l’être humain une liberté qui est fondée sur le rapatriement de ses pouvoirs internes, sur la reconstitution de son âme et de son Ego, et de sa personnalité, si vous ne savez même pas que ces choses existent, ou quels sont les rapports ou les mécanismes qui permettent la reconstruction et l’intégration de ces principes en lui, puisque vous réintégrez l’être humain dans sa totalité, il faut faire disparaître à l’insu de son Ego ! À l’insu de son intellect ! Les formes qui ont constituées la fondation même de leur structure.

L’être humain doit revenir à l’être humain, mais lorsqu’il reviendra à l’être humain, il créera une société neuve, mais tant que l’être humain ne sera pas revenu à lui-même, il ne pourra jamais créer une société neuve parce que la société est faite d’éléments composants tellement variés, tellement vastes, dont les formes sont tellement puissantes, que l’être humain qui ne connaît pas la Loi de la forme, la puissance de la forme, l’astralité de la forme et le pouvoir de la forme de se renchérir, de se renchérir, et de se renchérir au-delà de ce que l’être humain peut s’imaginer.
Il ne pourra jamais reconquérir son état d’âme, son état d’esprit et lier sa personnalité à son Ego, pour vivre une vie qui est réelle, plutôt qu’une vie qui est le résultat d’un conditionnement social dont la machination est absolument extraordinaire, mais toujours sans mauvaise intention.

Le plus grand danger de l’être humain c’est qu’il convoite, conçoit, crée et procrée sur le plan matériel des formes, sans mauvaise intention parce que l’être humain n’est pas mauvais en soi.
L’être humain fonctionne toujours avec un idéal quelconque, je parle de l’être humain en général, mais l’être humain est tellement ignorant des Lois de son propre système, est tellement ignorant des Lois de la forme, qu’il finit par créer un monstre… et l’être humain moderne a créé un monstre, et l’être humain, l’individu qui ne s’est pas encore retrouvé dans son individualité est effrayé par le monstre parce qu’il ne sait pas comment le détruire, et il essaie souvent de le détruire et le monstre le détruit .
On ne pas détruit le monstre !
On se retrouve soi-même, et lorsqu’on s’est retrouvé soi-même, le monstre n’a plus sur lui aucune emprise. C’est ça l’éducation.

Lorsque les humains seront éduqués, ils ne souffriront plus du monstre social, et ils ne pourront plus créer de monstre ! De sorte qu’avec le temps le monstre deviendra de plus en plus faible et les êtres humains, de plus en plus forts.

On ne peut pas constituer en soi même ce que l’on est, ce que l’on sait, sans au préalable avoir vécu ce qui nous a construit, et détruit ce qui nous a construit ! Et c’est là que se situe le plus grand problème de l’être humain, on dit souvent : tout le monde veut aller au ciel, mais personne ne veut mourir !
Tout le monde veut être conscient mais personne ne veut souffrir…

Et lorsque l’Ego devient esprit, lorsque l’être humain s’individualise lorsque l’être humain sort de la forme, lorsque l’être humain devient humain, lorsque l’être humain devient conscient, lorsqu’il devient ce qu’il est, il doit automatiquement, à un certain moment de son évolution, subir le choc de l’esprit contre l’Ego, de l’informe contre la forme, et c’est ça qui le rend libre et c’est çà son éducation, qu’elle soit occulte ou qu’elle soit sociale c’est le même principe, il ne faut pas se dorer la pilule, il ne faut pas s’imaginer que l’être humain deviendra Humain en mangeant de plus en plus… de ces petites pilules, qu’on appelle les plaisirs de la vie.

Remarquez que je n’ai rien contre les plaisirs de la vie, moi-même j’aime avoir du plaisir dans la vie, mais il y a une façon de vivre les plaisirs de la vie et de manger les plaisirs de la vie pour vivre !
On peut se rendre malade des plaisirs de la vie…

Je suis allé aujourd’hui dans un shoping center, et ce que j’ai constaté c’était des mouches ! Qui achetaient et qui achetaient… pourquoi ? Pour remplir un vide…

Et on parle d’inflation, et on dit que les gens n’ont plus d’argent, et les gens ont beaucoup d’argent, ils achètent et ils achètent et ils achètent… ils achètent, ils achètent… Pourquoi ?
Parce qu’il n’y a plus de centricité, ce n’est plus au niveau de l’esprit qu’ils fonctionnent, c’est au niveau de l’Ego astralisé, astralisant, et ça continue et qui se fait de l’argent ?
Ce sont les banques.
Et qui paye ? C’est l’individu qui n’est pas individualisé.
Qui se plaint ? C’est l’individu qui n’est pas individualisé.
Qui fait la grève ? C’est l’individu qui n’est pas individualisé.
Qui est content ? C’est la Banque. (Murmures du public.)

Je n’ai rien contre la Banque, heureusement qu’il y a des banques, cela fait partie de la grande intelligence de l’être humain, de la grande intuition de l’être humain, mais les humains sont mal éduqués, ne sont pas éduqués, les êtres humains ne sont pas éduqués, il n’y a pas d’éducation sur le globe Terrestre, il y a de la déformation constante, il y a une imposition constante de valeurs qui proviennent des efforts sincères d’autres Egos.

J’ai déjà expliqué le fameux cas du Dr Spok aux Etats Unis qui s’est trompé après trente ans.
On ne peut pas se tromper ! Et il y seulement une façon pour l’être humain de ne pas se tromper, c’est de fonctionner dans son esprit, s’il ne fonctionne pas dans son esprit, s’il fonctionne dans son Ego, effectivement, il va se tromper. C’est un vaste problème, l’éducation…

Richard Glenn :
Bernard on va faire une pause maintenant d’environ 15 à 20 minutes. (Puis s’adressant au public)
Après, si vous avez des questions, vous les apporterez ici par écrit en avant du globe terrestre, et nous aurons jusqu’à 23h avec Bernard.
Donc, on se retrouve dans 15, 20 minutes environ.
___________________________

Richard Glenn :
Beaucoup de questions ici, alors comme je dis toujours il y a beaucoup de questions qui se répètent de rencontre en rencontre, alors je commence toujours par les questions qui ont trait au sujet de ce soir, et si par malheur avant 23 heures nous n’avons pas eu le temps de toutes les passer, dites-vous que où bien des réponses sont dans les cassettes, ou bien que les questions ont déjà été posées. On commence en général par les questions qui sont assez nouvelles, et qui ont définitivement trait au sujet de ce soir.

Comment arriver à être dans l’esprit ? Vous dites souvent que l’être humain a besoin de travailler, a beaucoup de travail à faire au niveau de son Ego. De quel travail s’agit-il ?

Bernard de Montréal :
Comme j’ai déjà expliqué, l’humanité aujourd’hui est en voie d’évolution, c’est-à-dire est en voie de faire l’expérience d’un changement vibratoire au niveau du corps mental de l’être humain, et dans tous les pays du monde il y a des individus qui reçoivent certaines vibrations, certaines énergies, et ces énergies-là, ces vibrations se syntonisent avec leur mental et selon leur plan d’évolution, selon leur résistance mentale, selon leur résistance émotionnelle, selon la nature de leur Ego, certains individus ont une plus grande facilité que d’autres à supporter cette pénétration d’énergie.

Et dans le cas de cette pénétration d’énergie, là où auparavant l’être humain faisait des efforts pour se spiritualiser, pour évoluer à l’intérieur d’une forme, dans le cas de la pénétration de ces forces, c’est le mouvement contraire qui se fait, l’effort de l’être humain cesse parce que l’Ego fait - c’est de sa nature de faire un effort - mais c’est un effort qui est toujours coloré par l’Ego, et lorsque ces forces pénètrent dans le mental de l’être humain, elles ont tendance à forcer l’Ego à lâcher prise avec la forme dont ils se servent pour évoluer et c’est cette expérience dans l’Ego, dans le mental de l’être humain et sur le plan émotionnel de l’être humain qui est très difficile pour lui, parce que l’Ego de par sa nature cherche toujours à prendre contrôle de son évolution, lorsque en fait l’Ego à l’encontre de ces forces est forcé de suivre l’énergie qui pénètre en lui et qui transforme le plan mental inférieur en plan mental supérieur.

L’Ego n’a pas de méthode, ou n’a pas d’effort à faire lorsqu’il commence à sentir cette énergie parce que cette énergie est suffisamment puissante pour qu’il réalise qu’il se passe quelque chose en lui, et lorsqu’il commence à réaliser qu’il se passe en lui ce quelque chose, ce changement qui peut l’affecter d’une façon ou d’une autre selon chaque individu, c’est à ce moment-là qu’il doit apprendre à vivre de cette énergie et à ne pas s’inquiéter des effets de cette énergie sur son comportement personnel.

Alors, il n’y a pas d’effort, il n’y a pas de moyen, ça fait partie d’un nouveau cycle d’évolution, ça ne fait pas partie d’une philosophie de vie ou d’une attitude nouvelle de vie, c’est une force qui entre dans l’être humain qui se situe dans l’être humain et qui peut atteindre n’importe quel être humain à quelque niveau social qu’il soit, de quelque nation qu’il soit, c’est l’Énergie Universelle qui cherche à pénétrer et à fusionner avec l’âme de l’être humain pour que cette dernière puisse éventuellement former un axe avec l’Ego et avec la personnalité.
Alors, il n’y a pas d’efforts dans ce phénomène, c’est une expérience totale qui amène l’être humain à un état d’esprit où il est automatiquement en relation avec un autre niveau d’intelligence, un niveau d’intelligence qui n’est pas fondé sur les efforts de l’Ego, mais un niveau d’intelligence qui est totalement supramental, totalement extérieur si vous voulez à l’être humain, mais très interdépendant avec lui, et qui forme la nature nouvelle de sa conscience nouvelle.

Richard Glenn :
(Un petit temps de silence, Richard Glenn lisait les questions écrites et posées par le public…)
Un gros point d’interrogation hé… (Le public rit). C’est ce qui me manquait au début de la soirée hein !
Puis s’adressant à Bernard de Montréal :
Avez-vous répondu pendant que je lisais les questions à : Quelle est la différence entre l’Ego et la personnalité ?

Bernard de Montréal :
L’Ego, ce qu’on appelle l’Ego est cette partie de soi qui nous permet de nous réaliser, de nous sentir, de nous percevoir. Dans l’Ego il y a toujours une vibration qui rend l’être humain conscient de lui-même.

Tandis que la personnalité, est un aspect de l’être, construite, faite de son corps matériel, de sa nature émotionnelle, de son tempérament, qui souvent n’est pas en relation étroite avec l’Ego, l’Ego c’est un peu comme le cheval… le phénomène de l’âme, l’Ego et le cheval, c’est un peu comme le phénomène du cocher, de la brouette (charrette) et du cheval.
Le cocher c’est l’âme, la charrette c’est l’Ego, et le cheval c’est la personnalité, et souvent le cheval part au galop et l’Ego ne peut rien faire et l’âme est là, aussi impuissante.

Vous avez le cas où la personnalité est très fixée à la charrette, il y a une relation étroite, elle est bien montée, à ce moment-là il y a une relation étroite entre la charrette et le cheval, entre l’Ego et la personnalité, l’être humain est bien psychologiquement, mais l’âme peut être encore impuissante si elle n’est pas capable d’empêcher le cheval d’aller à une certaine allure. Vous avez l’autre cas où c’est le cocher réellement qui domine le tout, de sorte qu’il y a une relation totale entre l’âme, l’Ego et la personnalité et cette structure tridimensionnelle, est totalement unifiée, et l’être humain est totalement bien dans sa peau.

Ce qui plait à l’Ego souvent ne plait pas à la personnalité.
Il faut à un moment donné que la personnalité et l’Ego se retrouvent, mais la personnalité est tellement conditionnée par l’extérieur, que l’Ego a beaucoup de difficulté à s’assurer que ce qu’il sent intérieurement est le sentiment réel qu’il devrait sentir. Il y a toujours une discordance entre l’Ego et la personnalité, il ne devrait pas y avoir de discordance, les deux devraient fonctionner en harmonie le plus possible.

Et c’est ce manque de rapport unificateur entre l’Ego et la personnalité qui crée chez l’être humain la condition existentielle, la souffrance humaine, la souffrance philosophique, la recherche philosophique, la recherche spirituelle.

Et lorsque l’âme a commencé à pénétrer l’Ego, à ce moment-là, la personnalité souffre parce que la puissance de l’âme est tellement grande que lorsqu’elle pénètre l’Ego, la personnalité est incapable de contrecarrer ce qui se passe dans l’Ego, car l’Ego à ce moment-là commence à être de plus en plus à être harmonisé à l’énergie de l’âme, et à ce moment-là la personnalité souffre énormément et l’Ego lui aussi souffre, mais il ne souffre pas de la même façon que la personnalité, l’Ego souffre de l’âme, tandis que la personnalité souffre de l’Ego, et avec le temps il y a une union de plus en plus grande entre l’âme, l’Ego et la personnalité et c’est à ce moment-là que l’être humain commence à développer la faculté supramentale, la faculté de vivre de son esprit, et qu’il commence à comprendre la vie, à être bien dans la vie, à être bien dans sa peau et à être de plus en plus individualisé.

Dans les cas particuliers où l’âme est en fusion avec ce que j’ai déjà appelé l’ajusteur de pensées, à ce moment-là l’Ego n’a pas plus de pouvoir sur lui-même, la personnalité n’a plus de pouvoir sur l’Ego et les deux doivent être totalement harmonisés dans l’instantané avec l’énergie de l’âme et c’est cette situation probablement qui me caractérise, ou l’individu perd la faculté du libre arbitre qui appartient à l’Ego, pour pénétrer dans un nouvel état de liberté qui appartient à l’âme, et qui est vécu par l’Ego et la personnalité, dans des conditions totalement nouvelles et qui ne sont pas compréhensibles à l’Ego tant qu’il n’a pas été suffisamment transmuté et que la personnalité n’a pas été suffisamment jointe à lui par le bais du lien universel avec l’âme.

Richard Glenn :
Y a t-il des êtres humains sans âme sur la Terre ?

Bernard de Montréal :
Il y a des êtres humains qui ont des âmes tellement peu développées que nous pouvons dire qu’ils n’ont pas d’âme, mais lorsque nous disons qu’ils n’ont pas d’âme nous disons que ces humains peuvent très facilement au cours de leur évolution, en arriver à être fixés dans ce que vous appelez le mal, et leur fixation au mal peut devenir tellement grande qu’à un certain moment le peu qu’ils ont de cette âme, de cette sensibilité universelle ne peut plus servir à l’évolution, parce qu’il n’y a plus de possibilité pour ces âmes d’être fusionnées avec l’ajusteur de pensées.

Alors automatiquement à un certain moment, l’ajusteur de pensées se retire de son contact avec l’âme et souvent ces humains-là sont à leur insu contrôlés par des forces qui sont invisibles et qui ont sur l’âme un pouvoir.

Nous avons le cas dans l’Allemagne Nazie, de certains chefs du mouvement nazie qui n’avaient pas d’âmes, qui étaient totalement contrôlés par des forces invisibles, par des forces faisant partie des puissances retardataires de l’être humain et qui empêchaient ces âmes de voir clair, et si une âme n’a plus de possibilité d’évolution, et le signe est toujours le contact entre l’ajusteur de pensées et cette âme qui est rompu pour toujours, à ce moment-là l’âme est détruite, le peu d’âme qu’il y ait.

Richard Glenn :
On parlait de possession récemment ici, j’ai été rencontrer une personne qui était dans un état second et qui a rencontré trois entités dont les noms était Mikaël, Melchisédech et Gabriel, qui m’ont fait connaitre mon plan de vie, qui sont ces entités ?
Ont-elles des corps humains ? Leur niveau de vérité ? Sur quel plan vivent-il ? Sue pensez-vous de cette expérience ?

Bernard de Montréal :
Ces entités sont des formes, ce sont des formes qui sont créées pour l’évolution psychologique et spirituelle de l’être humain, et lorsque l’être humain fait l’expérience de certaines formes telles que celles-ci, le signe fondamental leur permet de sentir en eux une clef d’évolution qu’ils découvriront au fur et à mesure que leur évolution sera parfaite et c’est une expérience de grand ordre spirituel, elle est très valable et l’individu qui fait cette expérience, doit cependant ne pas s’attacher à la forme et réaliser simplement l’expérience, par le biais de la forme sans s’y rattacher, sans cela se qui se produit automatiquement c’est le développement d’une trop grande ferveur spirituelle, et éventuellement s’il doit aller plus loin dans son expérience, une trop grande ferveur spirituelle pourra l’empêcher de passer les limites de l’Ego, et ceci peut amener facilement cet individu à sentir ou à vivre ou à faire ressentir chez d’autres individus autour de lui ce que j’appelle l’orgueil spirituel, une sorte de vanité de l’esprit.

Richard Glenn :
D’où vient le monde des esprits ?
Que serait t-il arrivé aux êtres humains, s’il n’y avait pas eu le monde des esprits ?
Qu’elle serait la situation de l’être humain s’il n’y avait pas le monde des esprits ?

Bernard de Montréal :
Le monde des esprits est un monde qui a été constitué à un certain moment dans l’évolution, afin de permettre qu’il y ait une réserve énorme et presque infinie d’êtres, prêts à s’incarner dans la matière. Mais au cours de l’évolution, ces êtres là, au lieu de permettre que l’être humain augmente son taux vibratoire, au lieu d’aider à l’évolution de l’être humain, ces êtres dans le monde des esprits ont rapporté avec elles ou avec eux, dans le monde des esprits après la mort du corps matériel, les mêmes tendances égoïques que l’être humain possédait sur le plan matériel, de sorte qu’avec le temps, le monde des esprits, ce que vous appelez le plan astral, au lieu d’être de plus en plus lumineux, est devenu de plus en plus sombre.

Au lieu d’être réellement un pont entre le plan matériel et les plans de la Lumière, il est devenu une caverne, et les êtres humains à cause de leur expérience limitée sur le plan physique, se fiaient de plus en plus au monde des esprits, et à cause de cette liaison psychologique, spirituelle, religieuse, occulte avec le monde des esprits, les êtres humains ont été troublés dans leur esprit, c’est-à-dire qu’il ne leur a pas été expliqué ce qui est la réalité. Les êtres humains ont eu l’explication… la vérité du monde des esprits, et ils ont connu le mensonge du monde des esprits, de sorte qu’aujourd’hui le monde des esprits est incapable de suffire à l’évolution de l’être humain, parce qu’il n’y a plus d’esprits suffisamment évolués pour entrer en contact direct avec l’être humain et le faire sortir de ce fameux mensonge Cosmique qui plane au-dessus de la tête de l’être humain et qui est directement une condition de l’existence du monde des esprits.

Le monde des esprits a involué de la même façon que le monde de l’être humain a involué, il y a un rapport direct entre l’évolution de l’être humain et l’évolution du monde des esprits et à un certain moment l’être humain devra cesser de retourner au monde des esprits. C’est pour cela, qu’au cours de la nouvelle évolution, au cours des âges qui viennent, l’être humain sera immortel, et en étant immortel il ne retournera plus sur les plans où se situe le monde des esprits, mais retournera au monde de la Lumière et avec le temps, le monde des esprits se videra et s’incarnera dans la matière de plus en plus évoluée, et éventuellement il n’y aura plus de monde des esprits parce que le cycle des incarnations et des réincarnations sera terminé.

Richard Glenn :
Le rêve est-il une communication avec le monde des esprits, si oui comment se fait-il qu’on dise qu’une bonne interprétation d’un rêve puisse aider, guider dans la vie et qu’est-ce qu’un songe ?

Bernard de Montréal :
Un rêve est une instruction particulière donné à l’être humain par le biais d’une structure vibratoire et symbolique, par le biais du corps astral lorsqu’il est en dehors de sa conscience matérielle, le rêve est le résultat d’une activité astrale de l’être humain à cause de la conscience astrale qu’il possède.

Le songe par contre est une instruction donné à l’être humain, par le biais aussi du corps astral, mais à l’insu de l’état d’esprit qui évolue lorsque l’être humain est inconscient sur les plans de l’astral. Lorsque l’être humain est en songe il est instruit par les forces de la Lumière.

Lorsqu’il est en rêve, il est simplement en évolution sur le plan astral, quitte à revenir dans le corps matériel, parce qu’il n’a pas encore vécu l’expérience de la mort, lorsqu’il meurt il doit revenir sur ces plans, et continuer à évoluer dans des conditions qui sont équivalentes au rêve qu’il vit lorsqu’il est dans la matière.

Lorsque l’être humain rêve, il fait l’expérience de la mort, c’est-à-dire qu’il est dans le même état d’expérience que les esprits dans le monde des esprits, mais avec des valeurs qui sont directement rattachées à son expérience de conscience de chaque jour, tandis que dans le monde des esprits, les esprits évoluent toujours en relation avec la totalité des mémoires de leur vie qu’ils ont vécues à la dernière époque de leur évolution, autrement dit, dans le monde des esprits l’esprit a toute sa vie à astraliser, tandis que l’être humain lorsqu’il va dans le monde des esprits dans l’astral il a simplement la période très rapprochée de son expérience.

Richard Glenn :
Qu’est-ce que l’intuition et d’où vient-elle ?

Bernard de Montréal :
L’intuition est un rapprochement vibratoire entre… (Coupure nette du MP3…)

Richard Glenn :
Nous sommes à une semaine de l’élection dans la Province de Québec du mois d’Avril 1981, alors il fallait s’attendre à une question dans ce sens, parlez-nous de la démocratie, du pouvoir du peuple, et s’il vous plait de la présente campagne électorale, merci. Signé René l’évêque. (Rires du public.
Oh ce n’est pas la mer à boire…

Bernard de Montréal :
Je veux bien vous parler de démocratie, mais je ne parlerai pas d’élections.
La démocratie est une constitution psychologique, politique, qui permet à l’être humain d’harmoniser de plus en plus ses rapports entre les autres êtres humain, afin que se manifeste dans une région quelconque et dans la vie de l’être humain, un plus grand pouvoir d’abondance, à toutes les échelles de l’expérience de l’être humain.

La démocratie est un bien pour l’être humain, parce qu’elle permet à l’être humain à l’intérieur de ses limites de faire une plus grande expérience possible de sa liberté provisoire, mais lorsque l’être humain sera conscientisé il réalisera et comprendra que la démocratie est une condition d’évolution de la société humaine, instituée pour l’évolution de l’être humain, mais n’ayant sur l’individu aucun pouvoir autre que celui de lui permettre de se manifester dans la chair, d’une façon plus ou moins libre.

La démocratie est un appétit, est un atout pour l’être humain inconscient, mais lorsque l’être humain est en esprit, il n’a ni besoin de démocratie, il n’a ni besoin de communisme, puisqu’il est en dehors des structures psychologiques qui font de la vie de l’être humain un terrain de jeu, l’être humain est libre et il choisit le monde, c’est à dire le plan qu’il veut pour vivre et évoluer, et la politique, la démocratie qui est une belle politique lorsqu’elle est bien construite, parce qu’elle suffit aux besoins temporaires de l’être humain, n’a pour lui aucun attrait en particulier, mais il réalise que la démocratie est un plus grand bien que son opposé, parce qu’elle permet au moins à l’être humain de vivre sa vie d’une façon plus libre, dans le sens existentiel du mot.

Il y a moins d’emprises dans la démocratie sur l’esprit de l’être humain, pour des besoins qui dépassent l’individu, mais tous les systèmes créés par l’être humain ont des faiblesses, ont des failles, et même les démocraties doivent se transmuter, ainsi que les structures qui leur sont opposées, ce sont des systèmes temporaires, et ce n’est pas dans la politique que l’être humain découvrira la liberté et le pouvoir, c’est dans l’esprit, et lorsque l’être humain sera dans l’esprit il ne sera ni dans la politique ni dans la démocratie, ni dans son opposé. Mais en attendant, tant que l’être humain pense et qu’il s’amuse à penser et qu’il s’amuse à idéaliser des formes, pour donner à son Ego une valeur quelconque dans la vie, la démocratie est la meilleure partie de poker.

Richard Glenn :
Une autre question gadget, la définition sur l’androgénie, maître Jésus dans l’expression du don de soi, répondait-il à tous ses besoins… ?
Alors l’androgénie du Christ ? Point d’interrogation.

Bernard de Montréal :
(Soupir de BdM) Le Christ est un initié, le Nazaréen vivait dans l’esprit et il vivait de l’esprit, il était seul dans son esprit, et le monde matériel, les conditions du monde matériel étaient simplement des conditions qui servaient à reconstituer à l’intérieur de son travail des rapports avec l’être humain.
Un être comme le Nazaréen n’avait pas besoin des conditions psychologiques de l’Ego pour se situer sur le plan humain à une échelle quelconque de valeurs, il était totalement centré sur sa propre lumière, et de son esprit passaient tous les rayonnements nécessaires à l’exécution du plan dont il était le mandataire sur le plan matériel, les problèmes d’androgénie étaient très loin de sa pensée.

Richard Glenn :
Bernard, connaissez-vous le zen macrobiotique et qu’est-ce que c’est ?

Bernard de Montréal :
Le zen macrobiotique est une science assez intéressante seulement elle est dangereuse lorsque l’Ego fait trop d’efforts dans cette direction : Parce que le problème avec la macrobiotique, c’est qu’elle a tendance à amener l’Ego à croire qu’il a besoin de telle chose pour stabiliser son état, et souvent l’Ego, à la recherche d’un certain équilibre, que ce soit sur le plan spirituel ou que ce soit sur le plan matériel, va chercher des formules qui sont en général bonnes mais qui sont en particulier néfastes parce que ce qui détermine ce que l’être humain doit manger ce n’est pas son désir de bien être ou son désir de spiritualisation, mais c’est la condition spirituelle de son esprit.

C’est par la condition de son mental et la condition de son émotif, que l’être humain doit décider de manger telle chose ou telle chose, et si son Ego s’approprie le droit de converser avec son corps, si l’Ego s’approprie le droit de dire à son corps de manger telle chose ou telle chose, il se peut très bien que les conditions énergétiques de son émotif et de son mental soient contre cette sorte de cure, et c’est là que la macrobiotie devient dangereuse, d’ailleurs c’est pourquoi le gouvernement Américain a fait une halte dans cette direction .

La macrobiotie comme toutes ces sciences qui sont intéressantes lorsqu’elles sont vécues par l’esprit, peuvent être un danger lorsqu’elles sont vécues par l’Ego, parce que l’Ego est un animal qui n’a pas de limites qui ne sait pas quand s’arrêter, il fait une mode de tout…
L’Ego n’a pas de sagesse, il espère la sagesse mais il ne l’a pas, il fait des abus souvent, en essayant de faire le mieux possible pour lui-même, mais tout ceci fait partie de son expérience, fait partie des modes, des formes qui l’entourent et auxquelles il s’aligne pour faire telle expérience ou telle expérience.

Le zen, la philosophie du zen est une philosophie très saine parce qu’elle permet à l’être humain de se reconstituer en tant qu’être spirituel, mais cela va beaucoup plus loin que ça l’être humain !
L’être humain dépasse le zen, il dépasse la macrobiotie, ce sont des expériences personnelles, ce sont des expériences qui font partie de l’expérience de l’être humain, c’est comme la drogue !

Il y a des individus qui ont fait les expériences de drogue dans leur vie et qui sont arrivés à un certain moment à réaliser certaines choses, s’ils n’avaient pas fait l’expérience de la drogue ils n’auraient pas réalisé telle chose, la macrobiotie, le zen c’est la même chose, tout ce qui fait partie de l’Ego, tout ce qui fait partie de la recherche de l’Ego est sujet à un point quelconque dans l’évolution de l’Ego, sûrement lorsque l’Ego est en relation avec les forces de la Lumière, à être totalement sauté parce que les forces de la Lumière qui entrent dans l’Ego, ce sont les forces qui dirigent l’évolution de l’Ego et non l’Ego, alors le danger de toutes ces sciences qui sont par le fait même, intéressantes parce qu’elles proviennent d’une recherche sincère, souvent d’une recherche intuitive, on doit tout de même voir dans ces sciences une limite, et non une panacée, il n’y a aucune science qui soit panacée sur la Terre, ni le zen, ni le christianisme, ni le macrobiotique, autrement dit il faut être sérieux et non pogné… (Séduit, attiré)

Richard Glenn :
Combien pèse mon Ego ? Quelle couleur a mon Ego ? Que mange mon Ego en hiver ? En résumé quelle forme a mon Ego, combien ai-je d’Ego ? La raison de cette approche-là c’est pour dire que pour atteindre la lumière, je dois détruire mon Ego, il faut donc d’abord que je le reconnaisse…

Bernard de Montréal :
Si… si cela fait partie de votre plan de vie un jour, de vivre cette énergie dans l’Ego, vous connaîtrez la pesanteur de votre Ego… (Rires dans la salle)

Richard Glenn :
Mais en fin de compte comment arriver à reconnaître son Ego ?

Bernard de Montréal :
On reconnaît l’Ego au fur et à mesure qu’on se sensibilise à l’énergie de l’âme, on reconnaît l’Ego à la vibration qui se situe, à la réflection qui se situe en lui lorsqu’il est contrarié, lorsqu’on l’attaque, lorsqu’on dirige vers lui quelque chose, de ce qu’on ne fait pas ce qu’il veut, l’Ego réagit à tout, lorsqu’il a une réaction dans l’être humain c’est l’Ego qui réagit.
Si l’être humain ne réagit pas il est dans un autre plan, il n’y a pas de réflection, et s’il y a de la réflexion, quel que soit le niveau vibratoire de cette réflexion, ça fait partie de l’Ego. L’Ego réagit.

Richard Glenn :
Quelle relation y a t-il entre l’Ego, les émotions, les sentiments ?

Bernard de Montréal :
Les émotions et les sentiments sont les aspects de l’expérience de l’Ego, qui lui donnent la plus grande joie et la plus grande peine. Les émotions, les sentiments font vibrer l’Ego au niveau de la peine, de la souffrance, de la joie.

Dans le mental l’Ego ne vibre pas au niveau de la souffrance ou de la joie, dans le mental l’Ego est neutre. D’ailleurs dans l’expérience de l’Ego en confrontation si vous voulez, en immersion dans les énergies de la Lumière, l’Ego est constamment confronté avec son émotion et avec les sentiments, et c’est de par cette expérience qu’il apprend à se reconnaître et à se dépasser et à se transmuter de plus en plus en esprit.

Les émotions qui font partie du corps astral de l’être humain, du corps animal de l’être humain et les sentiments qui font aussi partie du corps astral de l’être humain, sont la forme, sont la base même de l’expérience de l’existence humaine, vous enlevez à l’être humain l’émotion, l’émotivité il ne se sent plus le même, il croit avoir perdu quelque chose, l’Ego croit avoir perdu quelque chose parce que le plaisir de la vie est directement lié à l’émotivité, à l’astral.

Il ne s’agit pas à l’Ego de se flageller pour détruire les émotions comme on l’a connu dans l’ancien monasticisme chrétien, l’Ego doit vivre sa vie sur le plan émotionnel, sur le plan sentimental mais toujours avec la conscience, que un jour s’il se transmute de plus en plus à cause du contact avec la Lumière, il y a beaucoup de ces facultés présentes et de l’expérience humaine à l’intérieur de l’inconscience, qui seront enlevées pour qu’il lui soit donné autre chose, l’Ego n’a pas besoin d’émotivité, de sentimentalité ou de sentiments pour être heureux, mais il ne peut pas être heureux sans ces attributs de sa conscience inconsciente, tant qu’il n’est pas en contact avec le supramental et que les forces n’ont pas transmuté en lui certains aspects de son corps émotionnel, de son corps Mental, pour lui donner autre chose qui est un substitut, ce qui fait partie de l’évolution, on perd quelque chose pour gagner autre chose, on ne peut pas rester dans les airs comme ça et faire du zen toute la vie !

Richard Glenn :
Est-ce que l’on peut aller chercher une force par le soleil ?

Bernard de Montréal :
Ça fait encore partie de la recherche de l’Ego, si l’Ego veut jardiner le soleil, il peut jardiner le soleil, l’Ego peut toujours trouver quelque chose pour se donner une raison de vivre, une raison d’évoluer, une raison de recherche, mais çà, ça fait partie de sa recherche, déjà un Ego qui cherche à jardiner le soleil pour son évolution, c’est un Ego qui est avancé, il y a pour cet Ego de l’espoir.

Richard Glenn :
Que pensez-vous de l’homosexualité ? Que faut-il faire pour s’en défaire ou vivre avec, si c’est bien qu’il en soit ainsi.

Bernard de Montréal :
L’homosexualité est une grande expérience pour l’Ego qui s’incarne, parce que l’Ego qui s’incarne dans un corps matériel et qui doit vivre l’homosexualité, est forcé toute sa vie jusqu’à temps qu’il ait compris son état, il est forcé de combattre les opinions d’autres Egos, et pour l’Ego c’est une grande expérience.

L’homosexuel est un être humain normal, il n’est pas normal dans le sens de la société, mais il est normal dans ce sens qu’il est un être humain qui doit vivre, et qui a droit à sa vie, ce n’est pas à l’être humain de dicter les valeurs morales ou les valeurs sexuelles de l’homosexuel, c’est à l’homosexuel de les connaitre, de les comprendre et de les vivre à l’intérieur d’une intelligence créative, qui fait de lui un être raisonnable, un être sincère, et un être en équilibre avec lui-même pour que son expérience, qui n’est pas généralisée dans la société, n’entrave pas les activités générales de la société.

Alors un homosexuel qui est naturel, à la même valeur en tant qu’humain, qu’un hétérosexuel qui est naturel, mais il y a eu des abus dans cette expérience, des abus qui coïncident avec le manque de maturité de ce groupe d’êtres humains, et ce sont ces abus souvent qui ont réfléchi sur la majorité de ces êtres qui vivent une vie particulièrement difficile, et qui a réfléchi chez ces êtres en général le mécontentement de la société… mais il y a des homosexuels qui vivent leur vie d’homosexuels d’une façon aussi naturelle que l’hétérosexuel vit sa vie hétérosexuelle, et ce sont ces humains-là qui ont la vertu d’être des humains comme les hétérosexuels ont la vertu d’être des humains.

L’être humain n’a pas le droit de juger l’être humain !

L’être humain juge l’être humain, parce que souvent l’autre être humain n’est pas en harmonie avec les conventions, d’ailleurs le plus grand problème des homosexuels c’est qu’ils ne savent pas, qu’ils ne comprennent pas ce qu’est l’homosexualité, j’ai déjà expliqué que l’homosexualité c’est la réincarnation trop rapide d’une expérience féminine dans un corps masculin, de là la mémoire qui subsiste, et qui donne à l’astral humain et au mental humain, des valeurs plutôt féminines que masculines, alors si vous voulez blâmer les homosexuels il faut les blâmer dans le monde des esprits et non sur le plan matériel… c’est dans le plan des esprits que se décide si l’expérience sera homosexuelle ou non, ce n’est pas sur le plan matériel à décider si c’est ça ou si ce n’est pas ça, les gens ont de la peine à vivre leur homosexualité d’une façon consciente et à ceux qui ne sont pas de cette expérience de fermer leur gueule et de se mêler de leurs affaires, mais les humains ont de petits esprits, parce que pour eux le zizi est important. (Rires du public).

Richard Glenn :
Vous parlez souvent d’Amour et vous ajoutez toujours que personne sur la Terre ne sait ce qu’est le vrai Amour, pouvez-vous élaborer sur ce sujet.

Bernard de Montréal :
Quand je dis que l’être humain ne sait pas ce qu’est l’Amour, c’est parce qu’il n’y a pas suffisamment sur la Terre, d’êtres humains qui vivent dans l’esprit, et vivre dans l’esprit ça fait partie de l’évolution de l’être humain, ça fait partie de la nouvelle race de l’humain, et l’être humain sur la Terre connaît l’amour sur le plan du sentiment spirituel ou sur le plan du sentiment humain, mais ne connaît pas l’Amour à l’extérieur de son Ego, et l’Amour à l’extérieur de l’Ego n’est pas le même amour que sur le plan de l’Ego.

C’est un Amour qui est totalement impersonnel, qui est totalement énergie et qui ne sert pas à l’Ego, c’est un Amour qui fait partie du principe Universel dans l’être humain, comme l’Intelligence et la Volonté.
Mais l’être humain ne connaît pas cet Amour, mais il le connaîtra, mais d’ici ce que l’être humain vive en esprit il doit faire l’expérience de ce principe à un certain niveau de son expérience, dans la qualité de son expérience possible, et de là nous avons l’être humain qui connaît l’amour comme il le connaît, mais malheureusement l’être humain lorsqu’il connaît l’amour il connaît aussi la haine, tandis que dans l’Amour il n’y a pas de haine, alors si il y a de la haine dans l’amour ce n’est pas de l’Amour que vous connaissez, c’est le sentiment de l’amour.

Richard Glenn :
Quel est le rôle de la pensée rationnelle si elle est vouée à l’échec, pourquoi construire si l’on doit dans le futur tout détruire ?

Bernard de Montréal :
Le rôle de la pensée rationnelle, d’ailleurs la question est demandée d’une façon rationnelle, c’est que la pensée rationnelle n’a pas de rôle, elle est le produit d’une évolution du corps Mental de l’être humain. Le rationnel, la faculté de penser, est le produit de l’évolution du corps mental de l’être humain, alors on ne doit pas lui donner de rôle, ce qu’il manifeste dans la société est l’exploitation de son pouvoir, de sa structure, elle résulte de cette capacité évolutive du corps Mental, lorsque le corps Mental est développé il se produit comme résultante ce qu’on appelle le rationnel, et cette faculté demeure et dure un certain nombre d’années ou de siècles, mais ensuite vient un autre cycle où cette faculté disparaît pour laisser place à une autre faculté qui est l’absence du rationalisme mais qui permet au moins à l’être humain d’avoir fait l’expérience et construit un corps Mental.

Si vous voulez me demander le rôle du rationnel je vais vous dire, ce n’est pas le rôle du rationnel qu’il faut demander mais la fonction du rationnel, et la fonction du rationnel est d’aider au développement du corps Mental, pour qu’un jour au cours de l’évolution, le corps Mental ayant été formé, il puisse absorber une nouvelle vibration, une nouvelle énergie, plus puissante dans sa totalité et dans son intelligence, que rationnelle…

Le rationnel est la petite roue qui permet un jour à la grosse roue de tourner.
Mais il faut d’abord la petite roue.
Mais la petite roue est un petit trou.
Et lorsque l’énergie passe par ce petit trou, elle défait la petite roue, et ensuite c’est la grosse roue qui commence.

Richard Glenn :
Pouvez-vous nous parler des artistes et des tartistes ?
Comment peut-on être créateur dans notre quotidien ?
Yvon Deschamps, Clémence Desrochers ? Sont-ils des artistes pour détruire les formes par le biais de l’humour ?

Bernard de Montréal :
Je ne peux pas parler des artistes en tant que personnalité, c’est évident. Mais je vais dire une chose concernant Deschamps, c’est un grand bonhomme, c’est un grand bonhomme Deschamps parce qu’il a le sens de l’humour, et je parle de Deschamps pour expliquer ce qu’est l’humour.

L’humour est une faculté créative qui provient du plan de l’âme, qui perce l’Ego, qui traverse la personnalité et qui se manifeste sur le plan humain, et la valeur de l’humour, de ces êtres qui ont de l’humour c’est de galvaniser les plaies existentielles de l’être humain, c’est pourquoi on aime toujours les humoristes, parce qu’ils nous font rire de nos bêtises, mais ils nous font toujours rire de nos bêtises d’une façon douce, doucereuse, de sorte qu’à travers leur humour on peut voir nos faiblesses sans être choqués au niveau de notre Ego, mais pour que l’Ego réagisse réellement au niveau de la conscience créative, il lui est nécessaire de vivre des expériences qui sont plus loin encore que l’humour, afin qu’il puisse vivre réellement le choc de la pensée créative.
Mais ces êtres qui constituent dans l’expérience de l’être humain… des individus riches à transformer leur énergie, et à rapprocher leur énergie des mots pour que la masse puisse en bénéficier, sont des êtres qui ont une expérience personnelle à vivre.

Mais il y a des êtres, de ces êtres qui vivent dans le publique que vous appelez des artistes, ou des tartistes qui ne peuvent pas donner à l’être humain la valeur vibratoire de ce qu’ils reçoivent, Deschamps le fait, Deschamps donne à l’être humain la valeur vibratoire de ce qu’il reçoit, ainsi c’est un artiste, mais l’humain qui ne peut pas donner à l’être humain la valeur vibratoire de ce qu’il reçoit est un tartiste, c’est à dire qu’il a la vibration mais elle ne passe pas, il n’y a pas d’harmonie entre les corps pour qu’elle passe, et à ce moment-là cet humain est un tartiste, ce n’est pas un artiste réel, il peut être artiste pour lui-même, mais il ne peut pas donner, parce que… remarquez une chose, qu’un artiste doit, de par la fonction même de ce travail, communiquer au public ce qu’il reçoit, ce qu’il est. Un artiste ne peut pas être dans sa chambre et fonctionner seul, un artiste doit communiquer au peuple, et un artiste qui communique bien au peuple ce qu’il reçoit est un artiste, et un artiste qui communique mal au peuple ce qu’il reçoit est un tartiste, et il y a plus de tartistes que d’artistes, malheureusement…

Un type qui joue de la guitare sur le coin de la rue et qui s’amuse seul, ce n’est pas un artiste, il s’amuse, mais s’il joue pour une autre personne à ce moment-là il commence à être artiste, et s’il joue pour toute une société à ce moment-là il est artiste. Faut pas se leurrer avec le monde des artistes, d’ailleurs au Québec on a une soif de l’artisterie, pour une raison très simple c’est qu’on a toujours besoin de quelqu’un pour nous expliquer ce que l’on est.

Lorsqu’une société commence à s’épanouir elle veut des points de références et c’est pour cela qu’il y a tant d’artistes pour donner à l’être humain, pour créer à l’être humain un miroir, mais à l’être humain de savoir qui sont les bons et qui sont ceux qui ne valent pas la peine d’être entendus, parce qu’il y a des artistes qui contaminent la vie de l’humain, l’éther de l’être, mais il y a des artistes qui agrandissent son expérience, qui le font vibrer et qui lui donnent quelque chose et qui, en le donnant , le reçoive, ce sont ces êtres-là pour qui j’ai un respect personnel.

Richard Glenn :
Dans l’atome il y a trois particules élémentaires, le proton positif, le neutron neutre et l’électron négatif, la Trinité en fin de compte… Parlez-nous du rôle ou de la relation avec la partie neutre, le positif ou négatif on le conçoit, mais le neutre ?

Bernard de Montréal :
La compréhension de l’atome, de par le modèle scientifique d’aujourd’hui, est une compréhension qui est extrêmement limitée.
D’abord l’atome n’est pas un système solaire, ce que nous concevons dans l’atome comme étant le proton n’est en fait que le pôle positif de l’atome, l’atome est fait comme un cœur, il y a un axe d’énergie et il y a une forme d’énergie qui est un peu comme un cœur et il y a autour de cette énergie d’autres rayonnements d’énergies que l’on pourrait appeler des spirilles d’énergies, et le pôle positif de cet atome éthérique, manifesté sur le plan matériel à travers l’instrumentation que nous avons, ou au travers les modèles que nous voulons bien nous donner pour comprendre la mécanicité du mouvement, est représenté sur le plan de l’éther par un pôle positif, alors le proton est un pôle positif mais sur le plan de l’expérience humaine le proton est un centre, est un noyau, le proton n’est pas un noyau, mais la science voit le proton comme un noyau parce que la science, dans son expérience avec l’énergie est toujours obligée de faire l’expérience des limites de la lumière de l’énergie, et lorsque la lumière de l’énergie est vécue au niveau des instruments de perception, l’être humain est obligé de percevoir l’énergie à sa limite, et l’énergie à sa limite avant de passer dans une autre dimension devient un point, devient un noyau, mais le noyau n’est pas réel, le noyau est simplement l’aspect du pôle positif, il en est de même pour l’aspect négatif, l’aspect neutre, ce que vous appelez les neutrons, sont en fait les énergies du spirille qui contournent cette enveloppe d’énergie qui constitue la partie éthérique de l’atome.

L’être humain ne connaît pas l’atome, il connaîtra l’atome et lorsqu’il le connaîtra il pourra le modifier avec son esprit, afin de créer de nouveaux atomes qui seront stables et indestructibles mais qui seront sujets à la Loi vibratoire de l’énergie, mais d’ici ce temps-là, l’être humain travaille avec l’atome d’une façon mécanique et lorsqu’il travaille avec l’atome d’une façon mécanique, il est sujet aux limitations de la Lumière qui fait que dans son contact rapproché avec l’autre dimension éthérique du plan matériel, devient un noyau.

Richard Glenn :
Deux questions qui se ressemblent, quelles sont vos raisons ou le pourquoi de cette forme de conférences, comment appliquez vos théories dans le monde moderne ?

Bernard de Montréal :
Il ne s’agit pas d’appliquer des théories dans le monde moderne, d’ailleurs ce que je dis n’est pas une théorie, ce que je dis, je le dis simplement pour le bénéfice du public et ce ne sera jamais appliqué dans le monde moderne, ce sera appliqué ou connu dans le monde, après…

Richard Glenn :
Et pourquoi faire ces conférences ?

Bernard de Montréal :
Je fais ces conférences parce que c’est plaisant et parce que… j’ai la vibration, et lorsque je n’aurais plus la vibration et que ce ne sera plus plaisant, je cesserais de le faire, en attendant je les avantage.

Richard Glenn :
Est-ce égoïste ?

Bernard de Montréal :
Non c’est centrique.

Richard Glenn :
Alors on nous a signifié que le temps était à peu près écoulé, maintenant il y a des gens qui nous préparent des questions longtemps à l’avance, mais vous voyez ici un texte au dactylo, c’est pénible un peu hein ? Alors ce serait peut-être une suggestion à faire, je l’ai recommandé déjà aux gens le mois dernier, c’est de préparer vos questions à l’avance, le mois prochain ce sera…

 

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