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hommage à Bernard de Montréal
22 avril 2016

Supramental et société

Bernard de Montréal

Richard Glenn

Supramental et société

 

Richard Glenn :
Ici, sur le thème - le Supramental - avec Bernard de Montréal.
Bernard de Montréal, dans ce premier entretien qu’on a vraiment ensemble est-ce qu’avec cet esprit nouveau, il va falloir réorganiser la société ? Et à partir de la plus petite particule, c’est-à-dire la famille jusqu’à l’ensemble global des sociétés dans le monde.

Bernard de Montréal :
Ce qu’on vit aujourd’hui au niveau social c’est la réflection de ce que l’individu vit.
On dit qu’il y a éclatement de la famille, qu’il y a éclatement de la société, mais dans le fond c’est l’éclatement dans l’être humain.

Il faut chercher la source de l’éclatement plus loin, même en dehors du collectif social, du collectif familial, c’est l’individu qui éclate, c’est l’individu qui est à la recherche d’une identité, donc, comme il est à la recherche d’une identité qui souvent prend plusieurs années, ses liens avec la famille, ses liens avec la société, eux aussi éclatent, parce qu’il n’a plus les ressources individuelles pour maintenir l’énergie nécessaire qui est utile à la formation de la société ou de la famille.
Ce n’est pas un problème social que nous vivons aujourd’hui, ce n’est pas un problème familial.
Le problème familial, le problème social, sont les conséquences inadaptées de la rupture de la capacité dans l’être humain, de s’identifier à son réel.

Auparavant nous avions des mécanismes, nous avions des codes familiaux, sociaux, pour retenir ces aspects de l’être humain qui pouvait plus ou moins traiter avec ceci, mais il vivait beaucoup d’angoisses, beaucoup de divisions contre lui-même, qu’il essayait de rebalancer soit par une recherche spirituelle, soit par l’adhésion à une idéologie, ou à une philosophie, ou à un mouvement de masse, au patriotisme et ainsi de suite.
Mais aujourd’hui l’être humain est arrivé à un point où il a besoin, de sentir en lui-même un centre de gravité.

Auparavant l’être humain utilisait le centre de gravité de la société ou le centre de gravité de la famille pour se stabiliser, maintenant il est obligé de développer en lui un centre de gravité pour pouvoir se reconstituer une vie familiale créative et éventuellement une vie sociale harmonisée, si l’être humain ne fait pas cela, il va continuer à subir les contre-chocs de la division sociale et de la division familiale, et il va être extrêmement malheureux, et ces forces-là sont des forces mécaniques, ce sont des forces qui se décuplent, ce sont des forces que nous sommes obligé de réaliser à travers la tv, à travers la formation, les dialogues avec nos amis, ainsi de suite.

Richard Glenn :
Les pressions sociales.

Bernard de Montréal :
Les pressions sociales.
Donc l’être humain est amené et forcé par les forces de vie de notre civilisation à reconnaitre son identité, l’être humain ne peut pas vivre sans identité.

Regardez, si vous poussez le problème de la division de la famille, de la division de la société, vous pouvez la regarder au niveau du sein de la politique des pays socialistes. La Russie vit aujourd’hui la grande fracture, la Chine la vivra aussi.
Pourquoi ? Parce que l’être humain, l’individu, ce qui est inaliénable, autrement dit l’esprit dans la matière, ne peut pas indéfiniment subir les dominations ou une forme de domination, contre sa capacité créatrice.
L’esprit….Que l’esprit soit au niveau du corps physique, qu’il soit au niveau de l’émotion, qu’il soit au niveau du Mental, l’esprit doit prendre sa place dans l’être humain parce que le corps physique dans le fond n’en est que le contenant.

Richard Glenn :
Mais la capacité créatrice n’est-elle pas un peu anarchique ? Pour réaliser et créer des choses, il faut défaire les formes, il faut un peu d'anarchie….

Bernard de Montréal :
La capacité créatrice, la puissance créatrice de l’esprit n’est pas anarchique, la faculté créatrice mécanique de l’être humain égocentrique est anarchique.

Richard Glenn :
Egocentrique....

Bernard de Montréal :
Oui, l’être humain égocentrique, l’être humain qui vit par rapport à des valeurs subjectives, effectivement si ces valeurs sont fortement exploitées, il créera de l’anarchie.

Mais, si l’être humain vit une conscience créatrice, cette conscience servira à une chose seulement, au développement d’un centre de gravité en lui, lui permettant de pouvoir s’équilibrer, à l’intérieur d’une société ou d’une condition humaine qui est en voie d’éclatement.

Ce n’est jamais la capacité créatrice de l’être humain qui est dangereuse pour la famille ou dangereuse pour la société, ce sont les aspects psychiques inférieurs, le mental inférieur, l’intellect, les émotions, les passions de l’être humain, les illusions spirituelles de l’être humain qui vont faire éclater la famille ou faire éclater la société.

Les illusions spirituelles du mouvement mondial mahométan, c’est un exemple, ce mouvement spirituel qui est extrêmement passionné, extrêmement fanatisé parce que c’est un mouvement qui appartient à des masses humaines qui ne sont pas extrêmement développées sur le plan Mental, et qui sont rigoureusement rattachées à un passé, le retour au fondamentalisme qui aujourd’hui est Universel, fait partie de tous ces courants, de toutes ces forces mécaniques qui vont engendrer beaucoup de souffrances dans l’humanité, et diviser les nations, mais cela n’a rien à voir avec l’individu.

L’individu qui serait en voie d’évolution vers le développement d’un centre de gravité serait forcé par son esprit à se séparer et à se libérer de ces contraintes, il serait amené à vivre sa propre paix, et il serait capable de vivre l’harmonisation de son être par rapport à un monde qui est en voie d’éclatement.

Richard Glenn :
Est-ce que je peux donner un exemple, et puis vous me direz si je me trompe.
Il y a ceux qui passent à côté de la révolution, de l’évolution brutale dans laquelle nous sommes dans cette époque ci, il y a deux catégories, il y a ceux qui se retranchent dans la tradition, c’est écrit, c’était comme ça, ça devait rester comme c’était.
Et il y a ceux qui sont mal pris parce qu’ils vivent la transition, et puis il y a les autres qui sont passés au travers de la transition, et eux ce qui les caractérisent, est qu’ils sont sûrs d’eux-mêmes, ils n’ont pas de comptes à rendre aux autres parce qu’ils s’en donnent à eux en premier lieu, et s’ils sont en harmonie avec eux-mêmes ils passeront au travers , ils sont déjà passés au travers d’ailleurs s’ils sont rendus à ce point de conscience là.

Alors, il y a deux catégories : ceux qui reculent dans le passé en s’accrochant aux anciennes valeurs et puis à la tradition en disant « mais c’est là qu’est la vérité mais la vérité dont ils parlent est toujours à l’extérieur des autres, alors que les autres qui sont passés au travers de l’orage, se sont aperçus que la vérité est à l’intérieur d’eux-mêmes.

Bernard de Montréal :
Oui. Votre vision est bonne, votre analyse est bonne.

Richard Glenn :
Certains sont sûrs d’eux, mais ceux-là, seulement ceux-là, parce que ceux-là on se demande ! On a toujours l’impression d’avoir besoin d’un point de référence et le point de référence pour ces gens-là, ils l’ont en eux-mêmes, ils sont sûrs ! Ils se trouvent au chômage ça ne les déséquilibre pas – c’est le chômage, tu trouveras d’autre chose- ils perdent leur emploi, ou bien il y a la maladie dans la famille : -bon ce n’est pas plus grave, il y aura autre chose ! On s’arrangera avec ça, avec ce qu’on a, avec ce qui nous arrive-
Et puis il y a les autres qui disent – ah mais c’est parce qu’on a du mal agir dans telles circonstances, ils vont se mettre à genoux aux pieds des patrons, en larmes, en disant « gardez moi, gardez moi »
Il y a deux mondes, complètement….

Bernard de Montréal :
Oui. Oui, il y a des gens qui à travers tout ce méli-mélo, vont avoir l’occasion de tester leur centricité, de voir jusqu’à quel point ils ont la capacité de fonctionner émotivement et mentalement par rapport à soi, tout en respectant les autres, et ces gens-là ils vont se renforcer effectivement, pour perfectionner leur centricité, donc ils vont développer une capacité mentale qui n’a pas existée chez l’être humain jusqu’à aujourd’hui, et cette nouvelle capacité mentale va leur permettre de devenir extrêmement anonyme.

Plus l’être humain, plus ces humains vont conscientiser leur énergie, plus ils vont devenir de grands équilibristes de leur être, et plus ils vont travailler dans la société, en parallèle avec la société, et la société ne va même pas s’apercevoir qu’ils font partie d’un nouveau temps, ils font partie d’un nouvel esprit, parce qu’ils auront appris à démotiver leur sensibilité.

Richard Glenn :
Ils ne chercheront pas à être reconnus.

Bernard de Montréal :
Non, non….ils seront très bien avec eux-mêmes, ils seront très bien avec leurs liens parmi les leurs, et ils reformuleront leur façon de vivre, de créer, ils réutiliseront d’une façon créative ce que l’humanité a mis à leur disposition, et probablement avec l’évolution ils en arriveront même à se créer eux-mêmes leurs propres outils d’après leur propre puissance créative, mais là dans des temps ultérieurs, dans des temps où ils auront suffisamment formés leurs relations humaines dans un temps où ils auront suffisamment restructuré leurs relations humaines à un autre niveau pour pouvoir presque se créer une micro société c’est à dire une forme de vie fondée totalement d’esprit à esprit, mais toujours en respectant le milieu social contemporain.Je ne vois pas l’évolution de l’être humain, je parle de l’être humain qui aura développé un centre de gravité, je ne la vois pas cette évolution comme étant anarchique, je ne la vois pas comme étant révolutionnaire, je la vois comme étant évolutionnaire, donc elle se fera dans un calme, elle sera très tacite…

Richard Glenn :
Dans l’anonymat…

Bernard de Montréal :
……elle sera anonyme, très présente et éventuellement très puissante parce que ces humains auront une capacité intégrale de ne plus vivre leur vie par rapport aux opinions des autres.

Richard Glenn :
N’y a-t-il pas un risque ? Une confrontation entre l’ancien monde et ce nouveau monde.

Bernard de Montréal :
Non, ce ne sera pas une confrontation, ce sera un processus de téléscopie. Un monde entrera dans l’autre, entrera dans l’intérieur de l’autre. Ce sera presqu’un phénomène de pénétration, ce sera comme si …symbiose oui, dans le sens que cette nouvelle génération d’êtres sera tellement intelligente dans le sens créatif du terme, qu’elle connaitra par instinct, les faiblesses de ce monde extérieur et connaissant par instinct les faiblesses de ce monde extérieur, ça lui permettra d’éviter les pièges, d’éviter les obstacles, et de se concentrer totalement sur un point central de leur conscience, c’est-à-dire leur esprit.

Richard Glenn :
Et pas par des prières….

Bernard de Montréal :
Non, non, non, non, non, définitivement pas ! D’ailleurs on ne peut pas vivre cette nouvelle évolution du Verseau, on ne peut pas vivre cette nouvelle conscience humaine, cette conscience Supramentale, au-delà du Mental, on ne peut pas vivre cette conscience extra-sensorielle avec de la prière !
La prière fait partie d’un temps, elle fait partie d’un temps nécessaire, d’un temps ancien, les êtres humains qui en font partie en bénéficient encore aujourd’hui, donc elle est encore nécessaire pour eux.
Mais pour cet humain de demain, cet humain du Verseau, la prière sera une antiquité, et il aura remplacé la prière par la communication télépathique directe avec les plans invisibles, l’être humain sera télépathe, il parlera avec l’invisible comme il parle avec les humains dans la chair, donc il n’y aura plus de contestations psychologiques face à la nature des valeurs humaines ou de vie.

Richard Glenn :
Bernard, on s’arrête sur ce point de suspension, la semaine prochaine j’aimerai qu’on parle de ceci: comment peut-on entrer en communication télépathique avec ce monde de l’esprit, connaissez-vous des techniques ?
D’accord ?

Bernard de Montréal :
Oui, oui.

Richard Glenn :
A la semaine prochaine.

_____________________________________________

Richard Glenn :
Bernard la grande question que les gens se posent-comment entrer en contact avec le Supramental - l’esprit…..

Bernard de Montréal :
Pour que l’être humain rentre en rapport avec l’esprit ou la conscience créatrice, il va falloir qu’il se libère de sa façon de penser.
La façon de penser de l’être humain est extrêmement primitive, dans le sens qu’elle est fondée sur la puissance de ses sens sur son intelligence.
L’être humain ne se laisse pas aller à son intelligence, il l’abhorre constamment et la force la plus puissante contre lui-même c’est sa mémoire, quand je parle de mémoire, je parle de sa mémoire subjective.
Et l’être humain est pollué, le mental de l’être humain c’est … c’est un musée le Mental de l’être humain ! et il va falloir que l’être humain, un jour, fasse du nettoyage, mais ce n’est pas facile pour lui de faire du nettoyage.

Richard Glenn :
Quand vous dites ça Bernard, parce que ça commence avec la naissance le mental pollué ?
Mais, l’enfant qui nait, il n’a pas le mental pollué en naissant, ça vient avec l’éducation, avec les formes dans lesquelles on le plonge…

Bernard de Montréal :
L’enfant qui vient au monde… un enfant qui vient au monde dans une famille consciente, grandirait naturellement sans difficultés dans cette conscience.

Richard Glenn :
Et quelle seraient les caractéristiques d’une famille consciente où l’enfant serait neutre ?

Bernard de Montréal :
Une famille consciente, c’est là où le père et la mère ont tous les deux un centre de gravité mentale développé, autrement dit deux êtres qui fonctionnent intelligemment par rapport à eux-mêmes, et en parfaite harmonie, donc chaque individu bénéficie de l’intelligence de l’autre, autrement dit il y a une conscience objective des deux côtés, évidemment dans une situation telle que celle-ci, un enfant bénéficie de la conscience créative des parents donc l’enfant n’est pas amené aux cours des années à perdre sa lumière.
Le problème avec l’involution, où l’être humain a perdu contact avec elle, c’est qu’à travers l’éducation, à travers ces formes, à travers la mémoire, à travers la mémoire de l’humanité qui est une force très colorante dans l’éducation, l’individu ici le petit si vous voulez, perd sa lumière, perd sa lumière, et finalement il est totalement astralisé, c’est-à-dire qu’il va fonctionner avec des pensées qui ne sont plus les siennes.

Richard Glenn :
C’est ce que vous appelez être astralisé.

Bernard de Montréal :
Astralisé, dans un sens général, c’est une façon de penser qui n’est pas réelle, qui n’est pas soi.
C’est une façon de penser qui est colorée, qu’elle soit colorée par l’extérieur ou colorée par l’interne, c’est une façon de penser qui n’est pas créatrice, c’est une façon de penser qui n’est pas réfléchie par rapport à une mémoire, donc il n’y a plus de vie dans cette conscience-là. C’est pour cela que je dis toujours que l’être humain sur la Terre est un monde vivant et si on va plus loin comme on aura peut-être l’occasion plus tard d’en parler, on amènera à la surface le fait que l’être humain, sans s’en rendre compte , à son insu, est constamment manipulé par des entités sur le plan Astral, mais il ne le réalise pas.

Richard Glenn :
Attendez, être manipulé sur le plan physique, ça on l’imagine, par les religions, par les…

Bernard de Montréal :
Sur le plan physique on le comprend facilement, alors imaginons nous que l’être humain est manipulé de la même façon, non pas simplement sur le plan physique mais aussi par rapport à l’invisible.

Richard Glenn :
Mais quelqu’un qui vous expliquerait « mais non moi je ne suis pas manipulé, moi je pense indépendamment je ne me laisse pas influencer ?

Bernard de Montréal :
Ce serait très facile, dans mon cas, de lui démontrer que ce n’est pas le cas.

Richard Glenn :
En partant de quelle manière ?

Bernard de Montréal :
En pensant d’une façon créatrice au niveau de la pensée, dans ce sens que, sachant par exemple que l’être humain dans sa réalité ne pense pas ses pensées, que ses pensées sont colorées à différents niveaux, puis étant voyant, médium comme je le suis, je pourrais demander des questions à cette personne-là, qui la forceraient à répondre cette personne-là , d’une façon qui ne conviendrait pas à la nature fondamentale de son ego.l a personne dirait « bon ce n’est pas ça ce que je veux dire» ou « ce n’est pas ça que je voulais dire » ou « ça me surprend, que j’ai dit ça » mais éventuellement les gens, les humains réaliseront que la fondation même de la psyché humaine inconsciente, involutive se fait, ou est bâtie par rapport à des forces psychiques qui font partie du monde Astral ou du monde de la mort.

Les gens pensent qu’une fois que tu es mort, c’est fini !

L’esprit ça ne meurt pas, donc une fois que l’esprit sort du corps matériel, le travail continue et l’être inconscient se fait manipuler, ça fait partie des Lois de ces mondes-là. Les gens qui ont travaillé dans le domaine de l’occulte le savent, mais aujourd’hui nous allons encore plus loin dans le domaine de l’invisible, parce que nous avons aujourd’hui sur la Terre la capacité de tester même psychologiquement les entités dans le monde de la mort.

Il y a une limite au mensonge que l’être humain peut vivre dans son Mental, et les initiés sur la Terre, ceux qui sont suffisamment avancés pour avoir vécu cette expérience-là, d’une façon consciente, connaissent les règles du Jeu, et ils peuvent facilement forcer une confrontation avec une entité qui parle à travers un individu, qu’il en soit conscient ou non, et lui-même, et c’est là qu’on voit tout le Jeu , et le Jeu est tellement bien orchestré, que c’est très, très, normal et très, très important, que les masses humaines, le monde, les gens non avertis, s’approchent de ces recherches, de ces études, de façon très, très, très relax ou ……..

Richard Glenn :
Sans mettre d ‘émotions…

Bernard de Montréal (acquiesçant)
Sans mettre d’émotions.

Richard Glenn :
Il y a quelque chose qui me vient toujours, c’est ceux qui ont fait avancer l’humanité qui ont fait de grands pas dans l’humanité dans le plan de la créativité, c’est ceux-là qu’on a crucifiés, c’est ceux-là qu’on a mis au ban de la société, ils sont morts dans l’oubli, dans l’ignorance, répudiés des sociétés alors existantes, alors comment si il y a plusieurs gens comme vous, vont-ils être capables d’entrer en contact avec l’esprit créatif, vont-ils être capables d’éviter la guillotine ? La croix ?

Bernard de Montréal :
Nous vivons dans un nouveau temps, un temps où les lois politiques, la réorganisation psychologique des nations, les droits de l’être humain, ainsi de suite, il y a eu beaucoup d’évolution sociale au niveau de la psychologie collective, donc ça, c’est très bien…

Richard Glenn :
Pas dans tous les pays.

Bernard de Montréal :
Pas dans tous les pays. Mais les pays comme le nôtre par exemple sont des pays qui ont beaucoup d’esprit, ce sont des pays où les humains s’affairent à créer une atmosphère d’égalité entre les humains, donc le pouvoir dans nos pays n’est pas le pouvoir passionné, c’est un pouvoir électif, c’est un pouvoir électoral, c’est un pouvoir qui réellement de plus en plus vient des masses humaines.
Donc c’est plus facile pour l’homme aujourd’hui de venir dans le monde avec des idées créatrices, et ceci a commencé avec la révolution, la démocratie et ainsi de suite, et plus ça va aller et plus ce sera facile, même dans les pays socialistes.
Mais, même s’il y a aujourd’hui une grande facilité, pour l’être humain conscient créatif d’amener de nouvelles idées, il doit demeurer ferme dans la conscience que ses idées choquent, que ses idées dans leurs mouvements, à travers le Mental humain qui les reçoit, remet tout en question, donc ils ont la responsabilité ces humains de manifester leur intelligence avec beaucoup de maturité, beaucoup de transparence, le moins d’égocentricité possible, le moins de vanité possible, le moins d’orgueil possible et aussi le moins de spiritualité subjective possible.

Que l’humain connaisse une spiritualité objective dans ce sens qu’il connait les mystères de la Vie, qu’il connaisse l’organisation des plans parallèles, ça c’est une chose, ça fait partie de la science de l’esprit.
Mais, que l’être humain se serve de certaines intuitions qui sont amenées à son Mental par des entités spirituelles, ça c’est très dangereux parce que l’être humain ne connait pas encore les Lois du pouvoir occulte sur la Planète et l’être humain ne réalise pas que les entités dans les mondes parallèles se servent se servent de la naïveté de l’être humain de son émotivité, de sa spiritualité, pour engendrer en lui une sorte de force qui peut facilement devenir visionnaire.

Richard Glenn :
Bernard de Montréal, la semaine prochaine, nous échangerons sur le discernement.
Comment discerner les bonnes influences extérieures des mauvaises influences extérieures, mais avant de se quitter aujourd’hui, je reviens avec la question fondamentale d’aujourd’hui, comment ? Techniquement, y a-t-il une méthode pour entrer en relation télépathique avec l’esprit ?

Bernard de Montréal :
Il n’y a pas de méthode, il y a une science, l’être humain doit connaitre les Lois de la pensée.
A partir du moment où l’être humain connaitra les Lois fondamentales de la pensée, que ces Lois lui seront expliquées et que ces Lois sont des Lois absolues, à ce moment-là, il pourra commencer à graviter vers ce plan-là, il commencera lentement à graviter vers ce plan-là, il commencera à sentir la réalité de cette communication entre lui et son principe.

Richard Glenn :
Oui, mais vous nous avez dit que ce ne peut pas se faire par la prière.

Bernard de Montréal :
Non, ça ne peut pas se faire par la prière.

Richard Glenn :
Pas par la méditation non plus.

Bernard de Montréal :
Non pas par la méditation non plus.

Richard Glenn :
Est-ce par un choc qu’il subit ? Son épouse est morte dans un accident d’automobile, il l’apprend à 8H30 le soir….

Bernard de Montréal :
Un choc dans la vie peut simplement servir à arrêter l’être humain dans une certaine démarche mécanique, mais un être humain ne se crée pas lui-même un choc.

Richard Glenn :
Non mais il peut subir un choc….

Bernard de Montréal :
Il peut subir un choc qui peut entrainer une ouverture d’esprit, une sensibilité à certaines intuitions, ainsi de suite.
L’esprit, s’il est prêt à vivre ce contact, le choc ou les conditions de vie qui le mèneraient à une ouverture de son esprit, serait créé par son esprit, c’est l’esprit qui pénètre l’être humain, ce n’est pas l’être humain qui va le chercher.

Richard Glenn :
Justement, l’intuition que j’avais c’est donc: c’est l’esprit qui choisit.

Bernard de Montréal :
C’est l’esprit quand l’être humain est prêt.

Richard Glenn :
C’est l’esprit qui choisit, il choisit celui qu’il veut contacter en bas.

Bernard de Montréal :
Oui. L’esprit connait l’être humain, chaque humain a son propre esprit, et l’esprit connait l’être humain parfaitement et c’est l’esprit derrière l’âme qui organise tout le plan évolutif de l’être humain.
Comme le grand Aurobindo disait, la Lumière vient d’en haut, ce n’est pas l’être humain qui se crée par des méthodes, des façons de La faire descendre, et si l’être humain fait ceci, il peut ouvrir des centres d’énergies qui peuvent l’amener à une forme d’illumination, subjective, spirituelle, occulte, mais ultimement dangereuse.

Richard Glenn :
Parce qu’il est manipulé.

Bernard de Montréal :
Parce qu’il est manipulé et il se croit en charge de lui-même, alors que c’est l’esprit dans l’être humain qui est la source de sa vérité.

Richard Glenn :
Alors la semaine prochaine, nous nous retrouvons pour essayer de saisir la nuance, peut être très ténue, qu’il y a entre les mauvaises influences et les bonnes influences.

A la prochaine !

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Richard Glenn :
Bernard, comment discerner les bonnes influences des influences négatives ?
Et elles sont toutes des influences.

Bernard de Montréal :
Pour pouvoir discerner les influences, il faut absolument que l’être humain ait un Mental très ajusté, c’est-à-dire que l’être humain doit avoir un minimum d’émotions dans l’esprit, sinon son intelligence est polarisée, et les influences sont des forces qui polarisent la conscience humaine, donc que ce soit de bonnes influences , que ce soit des influences positives ou que ce soit des influences négatives, ça demeure que ce sont des influences, c’est à dire des forces qui agissent sur la conscience humaine, et l’être humain dans sa conscience, à partir du moment où il est créatif, autonome, centrique, peut facilement utiliser les forces dans sa société, mais il les utilise d’une façon qui lui permet de les canaliser, et de les amener plus loin dans leur propre évolution.

Alors que si l’être humain est influencé, les forces l’impressionnent et c’est cela les dangers de l’influence, c’est qu’on se laisse impressionner, et qu’est-ce que cela veut dire se laisser impressionner : c’est manquer de centricité, c’est manquer de puissance intérieure, c’est être colorable.
Pour que l’être humain se laisse impressionner, il faut qu’il soit conscient de la nature de l’impression, à ce moment-là il se laisse impressionner, ça c’est ce qu’on pourrait appeler des influences valables, mais si l’être humain se laisse impressionner malgré lui-même, à son insu, s’il n’est pas capable de voir les conséquences de ces influences dans sa propre vie, comment voulez-vous qu’il les voit dans la vie de la société, comment voulez-vous qu’il les voit dans la vie de sa famille.

Richard Glenn :
Et je fais le raisonnement inverse, s’il peut voir les influences qu’il subit, comment peut-il pour comprendre toutes les influences qui font bouger la société, comme le vent fait bouger le blé ?

Bernard de Montréal :
L’être conscient n’est pas intéressé à faire comprendre à la société le mouvement des influences, parce que la société est le produit des influences, c’est une condition qui existe, ça fait partie de la nature de la civilisation.
Mais l’être humain peut faire comprendre à l’être humain le mouvement, la nature des influences, et à partir de ce moment-là cette conscience, cette science permet à l’être humain de s’individualiser, c’est à dire de voir les influences, de les réaliser, mais de ne jamais les subir malgré lui-même, et quand je dis malgré lui-même je ne veux pas dire qu’il y a des influences dans notre société qui n’ont pas sur nous de force, et qui n’ont pas la capacité de nous mouvoir dans une certaine direction, je veux dire que malgré lui-même, l’être humain doit être conscient des conséquences de ces influences-là. Je vous donne un exemple.

Nous avons toutes sortes de films à la TV, il y a des films qui aujourd’hui sont beaucoup axé sur la violence, le meurtre, les états policiers ou la police, un être humain peut regarder un film tel que ceux-ci, pour voir jusqu’à quel point les forces en jeu, découvrent leur mécanicité, autrement dit , un type qui par exemple va regarder un drame policier va voir, il peut voir, apprécier même la complexité de tout l’appareil policier dans une ville, dans un pays ou à l’échelle mondiale, donc c’est une étude qui est valable, il peut regarder les meurtriers, s’il est conscient il peut voir comment et pourquoi le meurtrier en est arrivé à son état, pourquoi ? Parce qu’il a été quelque part astralisé, donc l’être humain qui est conscient et qui regarde n’importe quoi n’est jamais affecté émotivement par ce qu’il regarde.

Richard Glenn :
Vous avez utilisé le mot astralisé, est-ce que vous voulez dire encore qu’il est allé dans le monde imaginaire et qu’il croit à une réalité…

Bernard de Montréal :
Astralisé ça veut dire que l’être humain est affecté par des forces au niveau subconscient, des forces qu’il ne contrôle pas, des forces qui se serviront de pensées, ou du monde de la pensée….

Richard Glenn :
De l’imaginaire ?

Bernard de Montréal :
A travers l’imaginaire ! Pour imprimer dans sa conscience une influence qui n’est pas sous son contrôle, donc qui est à son insu.

L’être humain doit être, et peut être très, très conscient du monde mental qui s’actualise en lui, mais pour cela, il faut qu’il arrive graduellement au cours de son évolution, à dépolariser son Mental, à conscientiser son Ego, et ainsi il n’est plus affecté par les influences, il n’est plus infecté par les influences, il voit ce qui se passe dans le monde, il comprend la marque du monde, mais il n’est pas lui-même affecté, conditionné, entrainé malgré lui même par ce qu’il a de la centricité, il a son propre gouvernail.

Le problème avec l’être humain moderne c’est qu’il n’a plus de gouvernail, plus la société devient complexe, plus elle devient grande, plus les pouvoirs économiques jouent du pouvoir politique, moins l’être humain a la capacité de se garder le gouvernail, et dans mon optique, l’être humain n’a jamais eu réellement de gouvernail mais auparavant c’était moins important de ne pas avoir de gouvernail , alors qu’aujourd’hui ça devient très important pour un être humain d’avoir un gouvernail, parce qu’il est obligé maintenant de se promener sur une mer d ‘influences, qui viennent de tous les côtés du monde, des 4 coins du monde, et à l’intérieur de ce mouvement qui est extrême, qui est très dynamique, qui est très puissant, il doit maintenir sa sanité, il doit maintenir son équilibre, il doit maintenir sa capacité de travailler dans une société qui devient de plus en plus influencée et influençable.

Richard Glenn :
Mais alors les gens qui sont restés encore accrochés au sein de certains bateaux qui eux, ont un gouvernail, je pense aux églises, je pense à certains milieux sociaux, des castes ou des sectes ou des groupements sociaux qui se protègent en se gardant à l’intérieur d’une tradition, d’une idéologie, ce qui fait que ces gens-là semblent vraiment…je pense…je ne voudrais pas les nommer, mais il y a des gens qui sont en marge des tempêtes et des malheurs de notre société, s’accrochant à des textes sacrés…

Bernard de Montréal :
Oui mais ces individus-là n’ont pas de gouvernail, ils se servent du gouvernail de ces sociétés, du gouvernail communautaire.
Il ne s’agit pas pour l’être humain, en tous cas je parle de l’être humain qui vient, de celui du Verseau, de l’être humain qui viendra, il ne s’agit pas de s’attacher au gouvernail collectif, il s’agit d’avoir lui-même son propre gouvernail.

Richard Glenn :
Oui mais dans ces cas-là ces gens vous répondront « on est protégé par la collectivité »

Bernard de Montréal :
On est protégé par la collectivité dans la mesure où la collectivité n’entre pas en contradiction trop avancée avec la plus grande collectivité.
Autrement dit, par exemple, dans les pays socialistes, la grande collectivité de l’Eglise a été menacée par la grande collectivité d’états.
Dans les pays démocratiques, les sectes et tout ceci, ont été menacées par la collectivité démocratique, dans ce sens que la collectivité démocratique regarde dans ces sectes pour voir s’il n’y a pas des abus contre les individus.
Donc, vivre à l’intérieur d’une collectivité ce n’est pas une sécurité pour l’être humain, ça peut être une oasis temporaire ; mais pour l’être humain, pour l’individu, pour l’esprit, pour l’identité, pour l’individualisation de l’être, il n’y a pas de place.

Un être qui serait le moindrement individualisé, un être qui serait le moindrement à un niveau de conscience intégrale, qui aurait rapatrié la totalité de sa conscience ne pourrait pas vivre à l’intérieur d’une secte, ne pourrait pas vivre à l’intérieur d’une église, pourquoi ? Parce que l’esprit d’une secte, ou l’esprit d’une église ou l’esprit d’un fond patriotique ou d’un fond nationaliste est toujours un esprit collectif.
Qu’ils servent d’oasis oui, parce que l’individu manifeste quand même une certaine naïveté par rapport à lui-même, mais un individu dans sa totalité intégrale, qui ne vit que de son énergie créative, n’a plus besoin d’être supporté par une conscience collective qui d’une façon ou d’une autre va limiter ses possibilités d’expansion de conscience parce qu’elle est forcée cette collectivité-là pour survivre, de s’occuper à ce que les individus n’entrent pas en contradiction avec elles, s’il y a des contradictions, la collectivité peut vivre de grands chocs, regardez ce qui se passe aujourd’hui au niveau de l’église entre ce groupe de religieux qui retourne vers le fondamentalisme chrétien et l’église romaine dans sa catholicité universelle.

Donc, là où il y a chez l’être humain du Verseau, un besoin intégral de reconnaitre en lui-même le potentiel créatif de son Mental, il ne peut pas y exister de conscience collective. Il peut y exister une conscience qui permet à cet individu-là de travailler ou d’œuvrer avec plusieurs individus mais toujours en gardant leur individualité intacte, donc là, nous retrouvons un esprit Universel, nous retrouvons des êtres qui sont sur une même longueur d’onde, ça c’est un grand plaisir de l’esprit individualisé, qui s’actualise à plusieurs unités, dans la formulation créative d’une conscience sur un plan social qui est l’expression et la continuité de cette énergie en mouvement.

Mais dans une conscience collective qui restreint, soit par rapport à une doctrine, soit par rapport à un ancien testament, soit par rapport à une façon de philosophiser la vie, basée sur la mémoire historique de l’humanité ce n’est plus suffisant.

L’être humain, la conscience créatrice de l’être humain c’est une conscience Universelle, c’est-à-dire qu’elle n’a plus de fin, elle est en elle-même infinie, à la découvrir et à l’être humain d’aller dans les tréfonds de cette réalité, dans la mesure où il est capable de supporter les nouvelles révélations de sa propre conscience, dans la mesure où il est capable de supporter cette science qui est à la fine pointe de son esprit, il est capable automatiquement de vivre en harmonie parallèle avec ce qui existe dans le monde et de ne pas se troubler spirituellement ou se troubler émotivement, parce que déjà il a sa sécurité.

Un être humain qui a sa sécurité profonde, qui a la sécurité intégrale, qui n’est pas le produit de la collectivité, qui n’est pas le produit d’un tampon collectif, n’est plus menacé par la société, il n’est plus menacé par le gouvernement, il n’est plus menacé par l’état, les gens qui sont les plus dangereux pour l’état ou les collectivités, sont les gens qui vivent une sorte de fausse individualité, une individualité qui est basée sur une émotivité, une sorte de naïveté, ce sont des gens qui ne connaissent pas les Lois de la vie Planétaire, ce sont des gens qui vient d’une certaine imagination, et qui ont le rêve de s’exproprier d’un domaine qui ne fait pas partie de la vie.

L’être humain doit vivre sur la Planète, il doit regarder ce que les êtres humains de l’involution créent, ont créés, l’être humain doit être s’il est mûr, s’il est intégral, s’il est pas parfaitement sécure, il doit être capable d’apprécier General Motors, il doit être capable d’apprécier ce que les gouvernements font, il doit être capable, il devrait être capable d’apprécier ce que les systèmes policiers font pour la protection d’une grande collectivité, sinon ils vont fanatiser leur mental, ils vont émotiver leur perception du monde , et s’ils font ceci ils vont fanatiser leurs conquêtes, ils vont fanatiser leur mouvement, ils seront obligés de s’exclure, ils seront obligés de se marginaliser.

Etre marginal est une illusion, être marginal c’est de l’enfantillage psychologique, être marginal ça ne peut pas durer, tous les groupes ou tous les mouvements qui ont été marginaux n’ont jamais pu durer, parce que pour être marginal il faut déjà d’abord avoir une puissance créatrice qui élimine la marginalité pour la rendre pénétrante, cette nouvelle conscience.
Donc pour qu’une marginalité devienne un fait de civilisation il faut que cette marginalité soit assise sur la conscience créatrice d’une race nouvelle.
C’est-à-dire qu’une race nouvelle dans le mouvement créatif de sa puissance interne va se marginaliser des anciennes races, donc elle va côtoyer, elle va être à côté de…et elle a continuer son propre mouvement, donc les êtres humains du Verseau créeront sur la Terre une race mentale, c’est à dire qu’ils auront un esprit neuf, ceci ne veut pas dire qu’ils n’iront plus chez Eaton pour acheter du linge, ceci ne veut pas dire qu’ils n’iront plus dans les clubs boire une verre, ceci ne veut pas dire qu’ils s’excluront de réaliser le besoin d’un service policier dans une ville quelconque, ce sont des humains qui au niveau de l’esprit seront marginaux mais non pas au niveau du comportement psychologique.

Richard Glenn :
Et ça ne veut pas dire non plus une race, génétiquement parlant, différente des autres ?

Bernard de Montréal :
Non, non, non, non, non, quand je parle de races je parle d’expropriations catégorielles d’esprits par rapport à une forme, sans pour cela que la forme soit elle-même fondée sur le principe de la corporalité.
Pendant l’involution il y a eu des races, il y a eu des Atlantes, il y a eu les races indo-Européennes dont nous sommes aujourd’hui la progéniture, au cours de l’évolution il y aura d’autres races, mais ce sera des races mentales, on ne dira pas - cet humain appartient à une race blanche ou une race noire ou une race jaune, ce seront des humains de la race jaune, de la race noire, de la race blanche qui feront partie de cette race mais ce sera une race Mentale, ce sera un esprit Universalisé mais dans des corps de différentes couleurs mais qui ne seront plus assujettis à des Lois d’involution, c’est-à-dire où l’esprit devait d’abord se socialiser avant de devenir pragmatique, ce seront des races où l’esprit n’aura plus besoin de se spécialiser dans la forme pour avec le temps, vénérer sa propre forme, donc cette race mentale dont parle Aurobindo, dont parlent certains maitres, ce sera le produit de la descente de l’esprit dans la matière, c’est-à-dire de la réunion du principe occulte universel de l’être humain, sa source, avec sa forme mais sans que sa forme devienne un facteur déterminant, dans l’évolution sociétale de l’esprit, c’est l’esprit qui deviendra le facteur déterminant, dans l’évolution individuelle de la forme.

Richard Glenn :
Merci Bernard de Montréal.

_____________________________________________

Richard Glenn :
Le thème d’aujourd’hui : la prophétie.

Et voici celui que vous reconnaissez maintenant (tendant la main à Bernard de Montréal) Bernard de Montréal, bonjour.

Bernard de Montréal :
Bonjour. (Serrant la main de Richard Glenn)

Richard Glenn :
Bernard, aujourd’hui nous sommes dans le Québec à vivre une sorte de traumatisme, peut-être un choc, mais je me souviens d’un Bernard de Montréal il y a quelques années dans des conférences, vous avez dit : un choc ça prend les gens pour les réveiller, ou peut-être les mettre en contact avec une nouvelle énergie, celle que vous appelez le Supramental.

(Suit une courte vidéo, dont des images des deux tours au World Trade Center en 2001, et narrant quelque prédiction catastrophique d’un futur de feu embrasant le monde, on y voit notamment une explosion de bombe nucléaire.)

Richard Glenn :
On est peut-être, au Québec, en train de vivre quelque chose qui fait avancer tout le monde sur le plan de la conscience, quelles sont les réflexions qu’un Bernard de Montréal a peut-être eu, devant cet évènement ? (les deux tours)

Bernard de Montréal :
Une expérience comme cela, de cet ordre-là, c’est un bon test pour une personne, pour une famille…

Richard Glenn :
Et pour une collectivité ?

Bernard de Montréal :
….et pour une collectivité.
Mais moi quand je parle, je parle toujours pour un individu, donc mon regard, ma vision des choses est toujours par rapport à l’être humain, comment il réagit, l’individu, la femme, l’être humain, l’enfant, le père …réagissent dans une situation comme celle-là, et c’est à partir de la réaction individuelle qu’il faut ou qu’on peut, mesurer le degré d’intelligence.
Si on se fie à la réaction sociale, il n’y a pas d’intelligence dans une collectivité, la collectivité c’est comme un troupeau, donc les gens qui vont bien se sortir de cette situation seront ceux qui auront réussi à mettre le moins d’émotion dedans, et à suivre les ordres stabilisants, les ordres policiers, les corps policiers, du système qui est obligé de se mettre en place pour amener de l’aide à la collectivité.

Richard Glenn :
Pour rétablir l’équilibre …

Bernard de Montréal :
Rétablir l’équilibre. Il y a certainement des gens parmi tout ce groupe-là qui démontreront une certaine agilité d’esprit, dans ce sens qu’ils deviendront les pointes de lance de cette collectivité-là, peut-être des médecins ou des avocats ou même des gens du peuple, qui serviront de portes paroles à ce groupe de personnes, à ce grand groupe de personnes affligées.

Mais, je retourne toujours sur le plan individuel, moi ce qui se passe au niveau social, ce qui se passe dans la conflagration sociale, c’est toujours secondaire de ce qui se passe dans l’intimité de l’être humain.
Un être humain qui se contient, un être humain qui ne se laisse pas aller dans trop d’imaginaire, un être humain qui contrôle un peu son être à l’intérieur d’une conflagration ou d’un cataclysme quelconque, ou dans une situation sévère, sentir , parce qu’il est toujours nourri par son esprit, mais s’il se laisse émotiver, alors toute la mémoire, tout le jeu subtil du subconscient, entre en activité, trouble ses réflexes naturels, bloque son intelligence, fait empirer sa situation et fait de son expérience, un enfer.

Richard Glenn :
La méfiance que les individus développent envers le système et leurs systèmes, font ils partie d’une fausse réalité ? Ou plutôt d’une perception très intelligente et j’allais dire très intuitive, du fait qu’on ne révèle pas toujours la vérité parce que toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, du fait qu’il faut protéger l’ordre établi, plutôt que de faire face à, peut-être, une réponse qui serait tellement énorme, interdire des zones pendant vingt ans ou agir sur la santé physique des gens, tellement différente et alarmante qu’on préfère taire encore une fois la réalité, et c’est pourquoi je vous demande de donner votre point de vue dans notre émission, c’est parce qu’on a l’impression que ce qui est arrivé finira un jour ou l’autre par arriver à l’échelle Planétaire, la catastrophe Planétaire nous tombera peut-être une jour dessus.

Bernard de Montréal :
Oui mais si on vit dans l’attente d’une catastrophe Planétaire on se crée énormément d’anxiété…

Richard Glenn :
On vit avec le masque à gaz sur la tête.

Bernard de Montréal :
On vit déjà avec le masque à gaz sur la tête.

Pour moi c’est une situation qui n’est pas à conseiller, il ne s’agit pas pour l’être humain, pour les individus de vivre par rapport à l’avenir, c’est très mauvais, c’est très mauvais, parce que les gens vont se créer de l’anxiété, les gens qui vont faire la prophétie de tel ou de tel évènement, même les prophéties de Nostradamus sont des voies d’informations, qui dans le temps lorsqu’elles se manifestent, ne sont jamais à la mesure de la prophétie elle-même.

Les évènements dans le Monde ne seront jamais vécus dans l’expérience individuelle comme peuvent le colorer une prophétie.
Les prophéties donnent toujours à une information, une dimension qui n’est pas cernable, donc l’individu a tendance à amplifier l’impression, et à la rendre plus grave.
Par exemple : Prenons la seconde guerre mondiale, prenons le Vietnam, dans la mesure où ces évènements auraient pu être prophétisés, la réalité de l’évènement et la constatation prophétique n’est pas la même.

A l’intérieur du Vietnam, et de la deuxième guerre mondiale vous avez des individus qui ont vécus une expérience, à la mesure de leur propre évolution, donc ces individus n’ont pas vécus leur expérience par rapport à la prophétie, ils ont vécus leur expérience par rapport à eux-mêmes, donc même s’il y avait dans l’avenir une grande conflagration, un grand évènement mondial, les individus vivront cet évènement par rapport à eux –mêmes , ils ne le vivront pas par rapport à la prophétie , même si la Californie devrait sombrer sous les eaux, les individus le vivront par rapport à eux-mêmes et non par rapport à la prophétie : donc il y a un décalage par rapport à l’expérience de l’âme de l’individu, et l’information gratuite prophétique venant des mediums ou des prophètes anciens.

Richard Glenn :
Qu’est-ce que vous entendez par expérience de l’âme ?

Bernard de Montréal :
L’expérience de l’âme veut dire qu’il y a des individus qui se sortiront très, très bien d’affaire dans ces situations, il y a des individus qui, à cause de la lumière dans leur Mental, pourront voir d’avance ou même s’ils ne peuvent voir d’avance, pourront dans le moment de l’expérience découvrir une voie de sortie de cette expérience.
L’être humain est extrêmement grand stratège lorsqu’il s’agit pour lui de se sortir d’une situation qui est dangereuse, donc les prophéties de mon point de vue sont nécessaires,
parce qu’elles servent à démontrer à l’humanité qu’il existe des plans d’organisation dans l’Univers qui ne sont pas matériels, des plans où le temps est autre, des plans où des intelligences décorporalisées existent, travaillent, et des plans qui ont la fonction de rendre l’être humain conscient de leur réalité.

Richard Glenn :
Mais vous dites que des chocs comme celui-là, comme d’autres, c’est la méthode pour faire avancer la conscience….

Bernard de Montréal :
C’est la méthode pour conscientiser, pour faire avancer la conscience, pour sensibiliser l’être humain au réel, et c’est une méthode qui fait partie de la politique Cosmique, qui fait partie de la politique des sphères et qui fait aussi partie du grand mensonge des sphères.

Richard Glenn :
Qu’est-ce que vous entendez par là ?

Bernard de Montréal :
Le mensonge des sphères c’est une Loi Cosmique qui fait en sorte que, tant que l’être humain n’est pas suffisamment Mental , autrement dit tant qu’il n’est pas suffisamment dans sa propre énergie, est obligé de se protéger contre la réalité des temps à venir, par de l’information qui sert à le préparer psychologiquement, émotivement, spirituellement, mais non Mentalement. Et ça, ça fait partie des grandes conditions qui sont sous-jacentes à l’expérience de l’humanité.

Un être humain qui serait conscient, qui aurait un contact intérieur absolu, n’aurait jamais de problème face aux cataclysmes futurs de l’humanité, mais ceci ferait partie de son expérience, peut-être ferait partie de l’expérience de certaines personnes avec lui.

Richard Glenn :
Oui et vous dites qu’il ne sera pas là où il y aura des cataclysmes ?

Bernard de Montréal :
Non, il ne serait pas affecté et probablement il ne serait pas là.
Donc les prophéties, ou les prophéties des cataclysmes font partie de l’expérience de collective de l’âme de la Terre, de l’âme de l’humanité, mais elles ne font pas partie de l’expérience individuelle de l’Être Humain qui a une conscience intégrale.

Richard Glenn :
Vous voulez dire que ceux qui n’avaient à être là ou n’ont pas à vivre ça, ne sont pas là sur place.

Bernard de Montréal :
Exactement, et quant à tous ceux qui ont été victimes,

Richard Glenn :
Et que tous ceux qui ont été victimes, ils avaient…

Bernard de Montréal :
Ça fait partie de leur expérience.

Richard Glenn :
Ils avaient à vivre ça pour faire un pas en avant.

Bernard de Montréal :
Pour faire un pas en avant.

Richard Glenn :
Et comme tout le monde n’est pas à la même place, tout le monde fera un pas en avant mais il y en a qui sont beaucoup plus en avant que d’autres qui étaient déjà en arrière.

Bernard de Montréal :
Oui, dans ce sens que toutes les expériences sur le plan matériel font partie de l’évolution de l’âme, que ce soit le Vietnam ou que ce soir n’importe quoi.
L’âme est assujettie aux lois de l’expérience, tant que l’être humain vivra simplement de l’âme et qu’il ne vivra pas d’esprit il sera assujetti à l’expérience de l’âme, elle est plus puissante dans son expérience que l’esprit ne l’est, mais à partir du temps où l’être humain sera dans son esprit, qu’il aura sa propre lumière, qu’il aura réellement une conscience Supramentale au-delà du Mental Planétaire, à ce moment-là il ne sera plus assujetti à ces expériences-là.

Richard Glenn :
A bientôt Bernard.

ΩΩΩΩΩΩΩ

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